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Nous attendons vos poèmes...
TA NIPPE
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CHI LO SA
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aupres de la ferveur des gestes
d'une chapelle ardente,
l'helianthe s'allonge et s'achemine
vers le petit port naturel
qui reside dans l'eclat
de l'autre moi-meme.
mes mains dans la filoselle
garde la fragrance
des airs
d'hier.
elles devinent les paupieres ouvertes
les melodies
profondes
de l'avenir.
Helene Ray RETURN
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UN DELIRE PEUT EN CACHER UN AUTRE
Un ami m' a dit:
"Maintenant qu' on s' aime...! "
Maintenant que je suis aimé........
D' un coup comme frappé par la foudre
D' un coup las ........cloué au sol d' impuissance
avec l' enthousiasme désespérant
de l' innocence
adulte et responsable sûrement
d' un coup..............calmement
je prendrai enfin la seule décision
qui me sois donné de prendre
sans peur ni regret ni partage
l' acte ultime magnifiant la vie:
Sublimation unique.........!
En fin du "cheminant"
au bout d' un pourquoi de l' existence
en ce lieu pour moi magique
après tant de vicissitudes
en cet hôtel qui me désespère..........
Après ce repas
Après ce magret de canard
chaud à point et bien poivré
après le verre de Cahors et son tanin
qui tache les coeurs
et surtout
Oui surtout
Après avoir grandement feutré
des yeux ces lignes
Cette bouche
ces hanches
ces amples flancs
qui m' interpellent
à la création
à la jouvence
à la vie
Ces lèvres et ces yeux
fondant en l' instant
désir et volupté.............
Oui certes
peut-être........après
.............................................après........tout cela
Après un bon café
dans ma chambre
devant les pubs de la télé
.........à fond
seul................!
Je me masturberai
impuissant et frustré............
Evanescence ultime.
Alvaro Marchetti
RETURN
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ils sont des bêtes les poêtes
sur leurs dos
ils chargent les mots
qui sauvent le monde les poêtes
ils sont des fous
dans leurs larmes
ils pleurent les âmes
de tous les hommes les poêtes
ils sont des dieux
ils changent les mots
qui fondent le monde
Flávio Silva RETURN
Areosa/88
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Jaime
la peur
qui est toujours
derrière moi.
Jaime
les étoiles
même si elles
ne me regardent pas.
Jaime
qui tourne
tourne
tourne
sans sarrêter.
Jaime
le nectar
des fleurs
comme labeille
ou un autre insecte.
Jaime
qui est près de moi
et qui est loin.
Mais plus que tout
jaime
qui maime.
Andrea Leonardi RETURN
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( OSPEDALE )
Travail indifférent sur des objets
vivants
mélange assez variable dodeurs
ingrates.
Les soeurs soufflent tout bas des remèdes
rituels
à des blanches femelles mortifiées
qui passent
se lissant les coutures sur les flancs.
La nuit
dans un hopital hors du temps
horreur
de cette attente désancrée
de laube
qui commence peu après le couchant.
Quelques globes de faible lumière
préparent
à la fin qui appelle de lombre
au glissement.
Au delà des rideaux et des portes
un cri...
tu voudrais tenquérir tu tangoisses
rien de rien
nen savent les larves qui meuvent
en silence
ne tournant ni les yeux ni la tete
fantomes
paraissant sur les pales décors
bleutés
qui font oublier la couleur
de la mer
et les douces prunelles denfants.
Laube
dun hopital où qui est vivant se doit
detre mieux
car bientot le grand chef grand acteur
fera
son entrée triomphale soleil
cuisant
entre les opaques planètes
inutiles
de son cortège desclaves.
Cest lui
qui guérit tue ed décide et toujours
a raison.
Personne peut le contredire ou survivre
malgré lui
laisser le lit lui crier
" Requin ".
Marcello Eydalin RETURN