WB01342_.gif (412 byte)HOME    WB01342_.gif (412 byte)INDEX


 

 

 

 

FRANCE.jpg (953 byte)  Nous attendons vos poèmes... FRANCE.jpg (953 byte)

 

 

 

 

 


 

 

LE CRI DEDANS...

Italy.jpg (930 byte) L'URLO DENTRO...


Il est arrivé hier.


Tu étais là couchée
Sur ce lit candide.
Le silence était total
Parce que nos cœurs
Battaient à l’unisson.
Ensemble avec un cri dedans.
Toi allongée un peu sur le coté
Moi comme toujours trop
Fatigué, je t’écrivais une 
Poésie e l’oxygène finit.
Je ne m’aperçus subit
Parce que même mon cœur 
S’arrêta. Je sais pas pour combien.


Combien de temps passa
Dans ce désert de folie.
Combien de gens j’ai cherché
Sans trouver personne.
Combien de mal qui ne fait 
Plus mal je devrai supporter.
Combien d’années encore
Je t’aurai dans les yeux.
Combien de poésies d’amour 
Il restera à brûler.


Sommes morts ensemble
Avec ce cris dedans.
Personne ne s’aperçut
Parce que notre souffle
S’arrêta à l’unisson.
Moi aussi pour toujours muet.
Il explosa ma vie
En s’eteindant entre les doigts
Ainsi, comme un éclair
Emprisonné dans la gorge.
Ce cri ne sortit pas
Quand l’oxygène finit.
Et ne sortira plus. Jamais.


Jusqu’à la fin.



                                                          Cristiano Sias
WB01345_.gif (616 byte)RETURN


 

 

 

CLAUDIA, AU PORTUGAL



Tu as dix ans,petite libellule;
habilement métisse,
tu souris déjà comme les grands!
Tu parles un peu l'anglais,
tu fermes souvent le gaz
et tu fais sauter les plombs,
près de Lisboa,
la ville du 25 avril,
la ville aux 7 collines,
le mystère.
Mais,parfois,tu comptes encore les moutons
et tu te demandes s'il y en aura d'autres.

Fleur rose,tu prépares le retour de Vasco de Gama;
et tu explores les tubes,les bulles,
les machines couvertes d'oliviers,
les vieilles couvertures,
la vaisselle d'Angola,
les cailloux verts,
les pigeons idiots pour la vie...

Quand déboule l'hiver,par abandon,
du haut de ton armoire,entre l'Océan et le Tage,
avec tes deux beaux yeux noirs
et les jumelles de papa,
tu regardes le béton qui coule sur ton histoire:
trop de chocolat froid,
sur ta longue chevelure noire.
Un tombeau de pierre,
le bout du monde,les cadeaux de Pâques;
puis comme tous les soirs,
tu sors acheter le pain
avant le retour des parents,
et tu laisses quelques larmes dans l'ascenseur,
pour qu'ils ne t'oublient pas.



                                                                   Christophe Lacampagne
WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

 

 

 

 

MOTS



Il y a des mots qui lorgnent à la lune,
par l'âme ils arrivent à la plume
et ils ont une petite manie
de prendre forme et devenir poésie.

Il y a des mots qui soulagent le cœur,
ils sont baume, velours, bulles de savon.
Ils se posent faibles sur la douleur
et peux à peux ils deviennent chanson.

Il y a des mots de dragons et fe flammes,
doux et juteux comme des friandises.
Cadeaux des mamans et rêve des femmes,
ils sont les fables jamais grises.

Il y a des mots pas à leur aise
dans le gosier de ceux qui se taisent:
ils se sentent toujours reserrés,
de pauvres mots non prononcés.



                                                   Cristina Risso 
WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

 

 

 

DROIT DEVANT
(impressions de voyage)
( Maroc Skirat-Au bord de mer )



Droit devant
l'horizon marin happe l'œil,
miroite et se fond,
pavoise argenté...

Ici, à terre ferme, la vague danse.
Sur le récif tout prêt elle chante,
elle s'éclate, elle explose,
elle s'embrume...se décompose...
voltige puis se noie...
Poussière d'étoiles diurne,
embruns salin dans le vent.

Farandole de lumière d'arc en ciel...

Nul n'est
tout n'est que
sensation vorace...
nous sommes la vie et la mort
nous sommes faits de néant...

Récif tourmenté, façonné par la vague.

Nous sommes
comme l'algue et le sel au soleil
au creux du rocher.
Nous sommes la matière
que le soleil fond et que la vague emporte...
Vague, récif, algue,
sel au soleil...


Nous sommes au loin
ce paquebot qui chavire.
Artisans des pourquoi d'un abîme,
nous sommes les matinées
d'un néant qui s'agite ...

Sensation qui nous entrave.

Nous sommes la vie et la mort,
les couchers du printemps,
et l'horizon de l'espoir...
Nous sommes au loin
ces bourgeons
hargneux accrochés au relief
balayés par la tempête sur la plage
et qu'on regarde à travers la vitre
dans le confort d'un salon de grand hôtel...

Sensation qui nous déchire...

Pourquoi d'une question sans réponse
nous sommes la vie et la mort.

Embruns de poussière d'étoiles....

Arc en ciel dans le vent
nous sommes faits de néant.

Nous sommes brume
qui jaillie de la terre
quand le soc sillonne les vallées
un matin de laboure.



                                                  Alvaro Marchetti WB01345_.gif (616 byte)RETURN


 

 

 

 

SE TAIRE SIMPLEMENT...

 

Se taire simplement,
unité du non-être
rassemble les émotions
au fond du tiroir.
Jalouses résignations
parfumées de mystsère,
quand
encore enfant
je te cherchais
bras ouverts
traquant le temps
de tes récits
bien plus
crûs
que toute cette vie

                                         Paolo De Maio WB01345_.gif (616 byte)RETURN

                               ( Traduction: Antoine Fratini )

 

 

 

LE BARCAROL AMOUREUX



Ne comptez plus sur mes souliers
Sur mes habits de gondolier
Chapeaux de paille et marinière
Au diable mes heures dernières

Quand la nuit verse ses versets
Sur la Venise de Musset
Sur les gondoles endormies
Je ne meurs plus que pour ma mie

Ne comptez plus sur mes dictons
Sur mes visages de carton
Ne comptez plus sur les paroles
Et le chant de mes barcarolles

Dans ma Venise sous les eaux
Ma Venise sous les oiseaux
Qui sonne mes quarts mes demies
Je ne meurs plus que pour ma mie

Ne comptez plus sur ma raison
Sur ma rame sans oraison
Ne comptez plus sur mes câlines
Mes véhémentes mandolines

Dans la Venise des amants
Sous les archets sous les tourments
Sur des toiles de fond blêmies
Je ne meurs plus que pour ma mie



                                          Robert Vitton WB01345_.gif (616 byte)RETURN


 

 

 

LA NUIT

La lune claire inonde ma vision d'ombres flottantes, je ne sens pas le vent me fouetter le visage.
Mille et un fantômes s'agitent, reflets de mes peurs enfantines.
Je presse le pas, tout tourne dans ma tête, je veux sortir au plus vite de ce paysage lugubre.
Mon coeur s'apaise à la vue de la lumière incluse dans la chaumière.
J'ai hâte de ne plus entendre claquer le fouet sur mon imagination.
Je retrouve la chaleur et la paix.
Ce ne sera qu'après bien des nuits que je comprendrai la valeur de la lune dans le noir.

                                                  Sylvie Bian WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

 

 

ISTANBUL DE MES REVES

Tes attentes sont gravées dans mes yeux.
Les formes fondent dans mes rêves
Le visage qu'on voit dans tes photos
N'est pas celui de tes sentiments Istanbul.

Vivre séparé n'a pas d'impact sur tes mers
Les attentes sont tendues dans tes paysages
Les pensées ne restent pas sur place
Istanbul se pose comme du plomb sur mes solitudes.

Les poissons blancs vivent dans vivant dans ton passé
Les mouettes flânent dans tes souvenirs
Les amitiés moulues veillent jusqu'aux matins
L'Anatolie se lève de tes horizons Istanbul.

                                                         Üzeyir Lokman Çayci WB01345_.gif (616 byte)RETURN


 

 

 

SENTIMENT

portog1.gif SENTIMENTOS

Uk.jpg (1708 byte) FEELINGS


Bats sur la pierre
Et essaie d'écouter sa voix,
Sens s'il y a quelque sentiment
Bats sur la rose et sens ses larmes.

Pave ta route,
Essaie de marcher après
Mets ton pied sur le paviment
Et sens s'il te brûle , ta memoire.

Bats sur ton cheval,
Et sens s'il t'obéie.
Regarde la lune et rappelle-toi de sa face.
Sens s'elle te regarde
Sens qu'elle te veut.

Bagne-toi dans le ruisseau
Et sens s'il t'accueille
Sens si l'eau est douce,
Sens si te plaisent les fleurs au bord

Cours la main sur le courant d'eau
Et essaie de voir les bulles.
Cours la main sur ta poitrine,
Sens si ton coeur bat
Sens qu'il est vivant
Sens s'il peut rester ici.
Et jamais ne détourne pas de ton chemin
Même si jamais tu fasses ce que je te demande

"Amami per favore,
Prima che io muoia........"

 

                                                 Tania Regina Cardoso WB01345_.gif (616 byte)RETURN



 

 

 

PENOMBRA

 

 

 

FRANCE.jpg (953 byte)

Sous le soleil de midi
Mai frappait sur les toits.

La lumière vint
par la fenêtre close
un vent ennuyé soufflait
le volet bâillait
joueur il tambourinait
la chaux de la façade
crépitant s'effritait
à terre
elle s'éparpillait dans le caniveau
taillé dans la pierre
et toi là
dans cette pièce
alternant avec le noir
rieuse et furtive
cherchant à te montrer
vêtue de lumière je te vis
dansant
dans toutes tes peurs soumise
tendant violemment
les bras
j'ouvris
volets et fenêtre
remplissant la maison de lumière
foudroyée
étincelante
tu m'apparus
noyée de néant

                              

 

Italy.jpg (930 byte)

Sotto il sole di mezzogiorno
Maggio picchiava sui tetti.

La luce venne
della finestra chiusa
noioso il vento soffiava
lo scuro sbadigliava
giocando tamburellava
la calce dal muro cadeva
scoppiettando si sbriciolava
a terra
si spandeva nella cunetta
scavata nella pietra
e tu là
in quella camera
alternando col buio
ridendo furtiva
cercando di mostrarti
vestita di luce ti vidi
danzando
da tutte le tue paure sottommessa
tendendo violentemente
le braccia
spalancai
la finestra e lo scuro
rempiendo la casa di luce
fulminata
raggiante
m' apparisti
annegata dal nulla

                 

                                               Alvaro Marchetti  WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

 

 

 

DESSINE-MOI...

 

Dessine-moi une
caresse
Du bout des doigts
Teinté de gouttes de
tendresse
Puis mélange le tout
Parfume-le d’Amour
A l’adresse du cœur
Expédie le courrier.



                                    Bruno Bottero WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

 

 

 

A CELLE DONT LES YEUX

 

A celle dont les yeux


Une toile d'impressioniste

pour t'impressioner

pour que tes yeux ne sachent me quitter

pour que tes lèvres se souviennent

pour qu'elles te harcèlent sans pitié

et me le fasse payer

et payer

jusqu'à en vivre

jusqu'à en crever

 

             Antoine Fratini WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

________________________________________



A TOUS CEUX QUI ONT PERDU UNE MAMAN

Italy.jpg (930 byte) A TUTTI QUELLI CHE HANNO PERSO UNA MADRE



Ce n'est pas facile de regarder une photo de toi,
Ce n'est pas facile de pleurer quand je pense à toi
De me dire que toute est fini
De me dire que tu est partie,
Et que tu est seule là haut au paradis.
Ce n'est pas facile d'aimer la vie,
quand elle nous a tout pris,ici maman,
Tout ne sera plus comme avant.
Ce n'est pas facile d'imaginer que tu ne sera plus là,
Ce n'est pas facile d'oublier le timbre de ta voix.
Je veux te revivre dans ma vie,
Je veux te revivre dans mes réves,
Et me construire un monde ou tout n'est pas fini.
Ce n'est pas facile d'écrire ce poème,
Tu sais,tu voix.
Ce n'est pas facile de ne pas pleurer
Parcequ'il te parle de toi.
Tu n'a pas eu le temps d'avoir 100 ans,
Tu n'a pas eu le temps de voir grandir tes enfants.
Ce n'est pas facile de t'oublier
Ce n'est pas facile de s'y habituer...


                Abdelhak Guiri WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

_________________________________________

 

 

JE TE DONNE...

 

Je te donne rendez-vous

jusqu’au fond des yeux

jusqu’à l’heure de l’amer

pour que nous éffleure le mystère

pour qu’il étende nos espoirs et nos corps

sur son éternel lit d’aurore

             Antoine Fratini WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

_________________________________________


OUVRIR LES YEUX...

 

Ouvrir les yeux

(en un instant

déjouer le temps)

et voir les tiens

annonçant les couleurs

d'une rencontre d'alchimistes

fondant la matière noire

dans leurs coeurs

d'athanor

              Antoine Fratini WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

_________________________________________