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FRANCE.jpg (953 byte)  Nous attendons vos poèmes... FRANCE.jpg (953 byte)

 

 

 

 

 

 


 

 

LES NUITS SANS TOI 



Je sirote mon esclavage 
Les nuits 
Je suis cloué trop loin sans toi. 

Je cache les bleus rafraîchissants 
De mes rêves 
Je fais fondre le temps dans mes verres 
Avec une chanson qui pleure 
Je dessine mes larmes 
Dans mes poèmes. 

Et toutes les nuits 
Les gouttes de pluie rêvent de moi 
Pour disperser ma soif de toi 
Je bois…je bois jusqu’à l’infini. 



                                              Üzeyir Lokman ÇAYCI 
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                         ( Traduit par: Yakup YURT )


 

 

 

POUR TOI MAMAN...



Pour toi qui m'as enfantée,
Pour toi qui as su m'aimer dès que je suis née,
Pour toi qui m'as beaucoup maternée,
Pour toi qui avec mes caprices d'enfant, je faisais râler,
Pour toi qui me grondais tout en m'ayant toujours aimée,


Pour toi qui lorsque j'étais malade, as veillé jour et nuit,
Pour toi qui as toujours été là pour moi;
Même lorsque tu avais des ennuis,
Pour toutes tes paroles,
Pour tous tes gestes de réconfort qui nous ont unies,
Je voulais juste te dire aujourd'hui:
Je t'aime.



                                                                 Tiloulouti
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LES OISEAUX...

 

les oiseaux scandent l'aube
les chants des coeurs s'ouvrent
à vue d'oeil
le rêve va grandir
le souffle s'est redressé
le vide se comble
le soleil a brûlé
l'aube s'est repliée
la sueur de l'herbe sèche
le ciel dans les mains
la voix des désirs s'enroule
roule dans l'appel
imaginaire appel du jour. 

 

ciel=prière

                                                         Pierre Poutou WB01345_.gif (616 byte)RETURN


 

 

 

LES CHEVAUX



Les chevaux de l'Hiver sous les dernières neiges
Sans yeux naseaux fumants sabots de glace et crins
Figés s'en vont tourner sous de craintifs crincrins
Comme les haquenées de bois mort des manèges

Les chevaux de l'Hiver traversent mille glas
Fendent les pavetons dansent sur le verglas


Les chevaux de la Mer sans bât sans fers sans brides
Hippocampes fringants tirent des canons d'Ys
Des chœurs de lourds rouleaux de longs De profundis
Des galères brisées des rêts de stellérides

Les chevaux de la Mer broient du rouge du gris
Du bleu du noir du vert dans les rues de Paris


Les chevaux de la Mort sous les orgues gothiques
Tirent des corbillards des souvenirs des pleurs
Des regrets des remords des peines des douleurs
Des chagrins des pensées des récits fantastiques

Les chevaux de la Mort sur nos sommeils de fer
Tirent des symphonies des requiem d'enfer


Les chevaux de la Nuit se dressent sur ma tête
Je n'irai plus rimer aux portes de Marly
Mes Pégases joueront au mitan de mon lit
Un vieux cheval de Troie me prend pour Philoctète

Les chevaux de la Nuit trottent sur mes pavots
Et piaffent sur les vers de mes in-octavo


Les grands chevaux du Vent hérissés d'hasts de piques
Etripent les faquins dévorent les forêts
Violentent les jardins les harpes les cyprès
Emportent dans leurs chars les poètes épiques

Les grands chevaux du Vent hennissent sur les toits
Ils savent les latins les argots les patois


Je vous aime chevaux bidets roux roussins rosses
Cavales endiablées destriers palefrois
Rossinantes poneys haridelles des rois
Et vous chevaux-vapeur qui tirez nos carrosses

Je vous aime chevaux d'avoine de mes chants
Je suis le charretier dans les soleils couchants



                                                 Robert VITTON
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QUELQUES NOTES...


Quelques notes, un refrain
Une main qui se tend
Un sourire incertain
Et ta main que je prends ;

Quelques mots, un regard
Et tes lèvres qui disent
Que ça teint du hasard
Ces paroles qui grisent ;

Un corsage qui baille
Un regard qui s'y perd
Le désir qui tenaille
A faire fondre un iceberg ;

Puis deux corps qui s'enlacent
Des lèvres qui se frôlent
Et la joue qui s'efface
Pour glisser sur l'épaule ;

Il paraît que l'amour
A parfois ces effets
Et qu'il faut alentours
Savoir être discret.


                                                       Bruno Bottero WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

 

 

 

VOLTERRA

C'est qui,
c'es quoi,
Volterra?
une maison,
un monastère,
une sorte de Manitoba,
un nodule,
un poisson-chat,
le tube de l'été,
un écrivain,
une navette,
un scénario oublié par un solitaire,
une lessive,
une marque de tabac,
un extérieur nuit,
un nouveau disciple du Christ,
ou pourquoi pas une disquette?
Et si Volterra,
c'était plutôt une bulle étrusque
située quelque part
en Toscane?

                                                       Christophe Lacampagne WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

 

 

 

MOI, J'AI VU MON PROFESSEUR
DANS DES MONDES DIFFERENTS



Moi, j'ai vu mon professeur
Dans des mondes différents...
Il nous a appris à tracer
Des schémas électriques
Et la loi d'Ohm...
Il ne nous a jamais parlé
Des hommes opprimés,
Humiliés...

Moi, j'ai vu mon professeur
Dans des mondes différents...
Il nous a informés
Sur l'éclair,
Sur la tonnerre,
Sur les machines...
Mais il n'a jamais parlé
De l'amour humain...

Moi, j'ai vu mon professeur
Dans des mondes différents...

                                            Üzeyir Lokman ÇAYCI WB01345_.gif (616 byte)RETURN
                           ( Traduit par : Yakup YURT )


 

 

 

QUINZE ANS DE VIE SUR LA TERRE

Nous on voudrait bien parler aux gens
de ce qui nous concerne
pas seulement du lycée ou des profs
mais de cette étoile qui monte
et des signaux dans le ciel
de la fin des baleines
et de la prolifération des oursins.

Nous on voudrait aussi parler aux gens
de notre premier livre
et de notre premier livre
et de notre premier amour
de tous nos espoirs
et de ces portes qui se referment
pour qu'ils se souviennent
quand ils avaient 15 ANS.

                                  Christophe Lacampagne WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

 

 

 

Le 1° Mai
tout un symbole

que la faite soit....
Tout un symbole !


GUIMBARDE

Imagine
Un coquelicot
dans un champ
de blé en été
un bras
à la main
un marteau
sur l' enclume
affûte la faux
en se reposant
en pleine moisson
sous le soleil
dans le vent
à côté
une bouteille de vin
vide.
Imagine
Le bruit rythmé
de la faux
entre enclume
et marteau
de la main
qui bat
le coeur
au vent
qui sommes nous?
qui préfères-tu être?
Imagine
Faux
marteau
enclume
bras
main
coeur
rythme vide
battement dans le vent
ou alors
ce coquelicot
dans les blés
fauchés
par la faux
dans la main
de l' homme
qui à faim?
Imagine
Immense
infinie
pensée
le néant
peut-être
nous sommes
terre, vent
poussière
silence.

Nous sommes

                                Alvaro Marchetti WB01345_.gif (616 byte)RETURN


 

 

 

ARRIVEE


elle vient...
dans ses pupilles jouillent
les cycles et les saisons.


et les plantations des reves
dans ses regards
d'elle envers moi
sont:
voyageur et messager.


elle vient...
dans ses rondeurs chantent
les ruisseaux;
et les cours d'eau.

elle vient...
et de ses peines
le poème donne naissance
à son mirage;
et la confession orgueilleuse
voyage quand elle dit:

elle vient...
les verres trébuchent !!..
l'asphalte fleurit !!..
et elle vient...
de ses pas saute
la béatitude.


                                 Mohammed Boutaghane WB01345_.gif (616 byte)RETURN


 

 

 

NOS LEVRES NE SONT PLUS



Nos lèvres ne sont plus
Abreuvées des désirs,
Des baisers superflus
Débordant de plaisir,

Et nos mains ne sont plus
Affolées par la peau
Qui frissonnait vaincue
Sous le charme des mots,

Nos corps n'exultent plus
De ces cours en extase
Où le jour sont perdus
Lorsque les sens s'embrasent,

Nos vies ne battent plus
L'insouciante jeunesse
Qui s'aimait éperdue
De milliers de caresses,

Nos yeux ne savent plus
Regarder au travers
D'un amour suspendu
Qui dans le temps se perd,

Nos jours ne trouvent plus
La minute innocente
Aux plaisirs impromptus
Des amants et amantes,

Non, nous ne savons plus.
Mais nous savons encore
Que le temps est venu
De nous aimer plus fort.


                                 Bruno Bottero WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

 

 

 

CHANSON TRISTE
POUR UNE PETITE FILLE GAIE

( A Marion GIOIA )


Grisollez alouettes
Pour ceux que nous aimons
Sur la croupe des monts
On voit des silhouettes
Possédées du démon

Perchés sur des échasses
Pierrots et arlequins
Fuient le vilebrequin
Des soldats qui les chassent
De nos plus beaux bouquins

Vêtue de brume grise
La Mort dans les roseaux
Imite les oiseaux
Dès que les fuyants brisent
Le fin miroir des eaux

Ils laissent dans nos veilles
Les cris de leur saison
Des contes des chansons
Des voix et des merveilles
Des faux pour la moisson

Lorsque la lune est pleine
De douceurs Marion
On voit des histrions
Courir à perdre haleine

Parfois nous en rions

                                                 Robert Vitton WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

 

 

 

JE SUIS...

 

Je suis paysan,
tu te sens de la mer.
De la mer,
des vagues et des embruns.....

J'imagine

Les mains dans les poches
La seul, le mains dans les poches
face à une mer montante, démontée,
qui n'arête pas de monté.
La seul cheveux au vent
salin aux narines, embruns dans les yeux,
dans le vent.
Sur le rochet d'une mer du nord
en tempête
arc-bouté de toutes ces forces,
les mains dans les poches.

Je m'imagine, guettant,
les jeux persan le large,
quêtant l'ailleurs
je m'imagine tendu à la vie
les mains dans les poches
arc-bouté
généreux, armé de tendresse
Je m'imagine...

TOI
Tu te dit de la mer
et moi
des rochés qu'arc-boutant tu chevauche..!
Terre ferme....vagues qui éclatent,
qui sur la roche se brisent,
explosent...
salin qui voltige...
Embruns... ...dans le vent....

Je t'imagine...

TOI
tu es le vent et la mer
vent du large qui danse et qui...
......festoyant sans cesse.....
échoue sur une plage
pour se perdre entre côtes et récifs.
Vent du large, embruns de terre ferme,
cheveux au vent.
Je t'imagine...
au plus large de ta vie....
arc-boutée, tendue vers l'ailleurs....

TOI
Tu es le vent et la mer....
et de ma vie.... la tempête,
ma douce et tendre passion... ...
ma tempête !!...
Tu es le vent qui m'importe...

TOI



                                         Alvaro Marchetti WB01345_.gif (616 byte)RETURN

 

 

 

 

PETIT SOUFFLE



Petit souffle de naissance,
Petite sensation qui me hante,
Sans toi je ne pourrais pas être.

Petit souffle qui m'envahit,
Parfois silencieux,
Parfois douloureux.

Petit souffle qui toujours me poursuit,
Comme le vent je ne peux décider de ton sort;
Que serais-je sans toi?

Petit souffle qui anime mon âme,
Lorsque tu es naturel.
Parfois artificiel, tu me rends lasse.

Petit souffle qui vit lorsque je respire.
Quand tu seras le dernier,
Ce sera le fin de ma vie.

                                          Tiloulouti
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